Aucun produit
Éditions Robert Laffont
9782221253878
Nouveau produit
En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 1 point de fidélité. Votre panier totalisera 1 point pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 0,20 €.
Le destin d’Alain Mabanckou est singulièrement lié à celui d’Angela Davis. Enfant, il voyait l’autobiographie de la militante américaine trôner dans la bibliothèque familiale, au Congo. Le visage d’Angela Davis sur la couverture le regardait déjà. Depuis, il partage le combat inlassable qu’elle mène contre le racisme et pour les droits civiques aux États-Unis.
Un jour, leurs chemins se croisent. La « rencontre » a enfin lieu. Pour Alain Mabanckou, c’est une révélation. Plus jamais il ne considèrera de la même manière son pays d’adoption, les États-Unis. Désormais, il retourne en France et au Congo avec la conviction de la fraternité chevillée au corps.
Dans un récit vibrant, où réalité et fiction se répondent, l’auteur de Mémoires de porc-épic et de Rumeurs d’Amérique offre le portrait sensible d’une des femmes les plus importantes de notre époque.
Alain Mabanckou est un écrivain congolais né à Pointe-Noire (République du Congo-Brazzaville) le 24 février 1966, qui a remporté en 2006 le prix littéraire Renaudot pour Mémoires de porc-épic.
Alain Mabanckou passe son enfance dans la ville côtière de Pointe-Noire où il obtient un baccalauréat en Lettres et Philosophie au Lycée Karl-Marx. Il s’oriente alors vers le droit, sa mère souhaitant qu’il devienne magistrat ou avocat. Après un premier cycle de droit privé à l’Université Marien-Ngouabi à Brazzaville, il obtient une bourse d’études et s’envole pour la France à l’âge de 22 ans, avec déjà quelques manuscrits dans ses affaires, des recueils de poèmes pour la plupart, qu’il commencera à publier trois ans plus tard.
Après un DEA de droit à l'Université de Paris-Dauphine, il travaille une dizaine d'années dans le groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, mais se consacre de plus en plus à l'écriture avec la parution en 1998 de son premier roman Bleu-Blanc-Rouge (Présence Africaine) qui lui vaut le Grand Prix Littéraire de l'Afrique noire. À partir de cette date, il ne cessera de publier avec régularité, aussi bien de la prose que de la poésie. C'est surtout le roman qui le révèle au grand public, avec notamment Verre cassé, unanimement salué par la presse, la critique et les lecteurs; puis Mémoires de porc-épic qui lui vaut en 2006 l'obtention du Prix Renaudot. Les deux romans sont parus aux éditions du Seuil, respectivement en 2005 et en 2006.
Écrivain en résidence en 2002, il enseigna la littérature francophone à Ann Arbor pendant trois ans avant d'être remarqué par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) qui l'invite d'abord comme Visiting Professor en 2006 puis le nomme Professeur titulaire (Full Professor) de littérature francophone en 2007.
Il vit aujourd'hui à Santa Monica, en Californie.
Ses œuvres sont traduites dans une quinzaine de langues dont l’anglais, l’américain, l’hébreu, le coréen, l’espagnol, le catalan et l’italien. Verre cassé a fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales.
En 2007 reparaissent les écrits poétiques d'Alain Mabanckou, chez Points-Seuil, sous le titre de Tant que les arbres s’enracineront dans la terre, ainsi que le livre qu’il consacre à l’écrivain James Baldwin, Lettre à Jimmy (Fayard), à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de l’écrivain américain.
En 2008 Alain Mabanckou a traduit de l'anglais au français le jeune prodige des lettres américaines, Uzodinma Iweala, d'origine nigériane, auteur de Beasts of no nation, (Bêtes sans patrie, Éd. de L'Olivier).
Le roman Black Bazar, paru aux Éditions du Seuil le 8 janvier 2009 a été classé parmi les 20 meilleures ventes de livres en France dans les listes de L'Express, du Nouvel Observateur et de Livres Hebdo.
En août 2010: Parution chez Gallimard de Demain j'aurai vingt ans.
Dans un récent entretien avec Evene.fr[réf. nécessaire], il souligne que « le danger pour l'écrivain noir est de s'enfermer dans sa "noirceur", comme dirait Frantz Fanon. Il ne s'agit pas de tomber dans le piège de l'affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. L'autocritique est essentielle si l'on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ».