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En s’adressant au poète disparu, Simonne H. Valmore nous entraîne dès les premières lignes dans un vagabondage intime et intimiste au cœur de l’œuvre, de l’époque, de l’univers humaniste d’Aimé Césaire.
La poésie ne connaît nulle frontière. Au passage, on sondera les coulisses martiniquaises de la psychanalyse, on suivra l’un de ces enfants dégourdis qui harponnent le touriste en Haïti, ou le gardien d’un cimetière parisien aux lectures inattendues.
Les idées s’appellent et se répondent au rythme des souvenirs, et à celui du retard de conversation : tant de choses restent à dire à Aimé Césaire. Car l’auteur a connu le destinataire de sa missive. Et, fille de Gabriel Henry, l’ami qu’une estime mutuelle n’aura jamais séparé du poète par-delà les différends politiques, elle est la dépositaire d’une mémoire familiale.
La tenue de la psychanalyse à la Martinique doit beaucoup à Jeanne Wiltord médecin et psychanalyste martiniquaise réputée, nièce d' Aimé Césaire.
Entre témoignage, conversation et digressions, les mots sont à l’honneur. Ceux du poète, ceux qui l’ont nourri, ceux qu’il a suscités, et tous ceux qui hantent ses lecteurs.
Fille de Gabriel Henry, homme politique martiniquais, proche de Césaire, Simonne Henry Valmore, a fait ses classes tant auprès des sorciers que des psychanalystes et ne cache pas sa tendresse pour les premiers. Ethno-psychanalyste, spécialiste de la diaspora antillaise, elle a travaillé avec l’etnopsychiatre Tobie Nathan. On lui doit entre autres Dieux en exil (prix Frantz Fanon) et une biographie d’Aimé Césaire. Depuis l’âge de 15 ans, elle vit en France, « au bord de l’eau ».
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Ce roman est à la fois un cri de révolte, un chant tendre et une parole d'espoir.
Ces nouvelles, réunies sous le titre de Laghia de la mort, témoignent une fois de plus du très beau talent de conteur de Joseph Zobel.
Le chroniqueur raconte le quotidien de l'histoire des hommes, le temps vécu lui-même, cela dont l'historien, en quête d'une intelligibilité plus abstraite, ne parle pas : le fait divers, l'événement singulier, et, plus fugaces encore, ces riens, ces impressions, tristes ou drôles, vagues ou inoubliables, dont une vie est faite, et qui donnent à toute existence humaine, si modeste, si anonyme qu'elle soit, son irréductible gravité. J. B. Tati Loutard, en cette douzaine de nouvelles - genre par excellence de la litote - rend manifeste, par la maîtrise de la plus discrète et la plus juste des écritures, une authentique sensibilité à ce qui constitue le pathétique de toute existence, qu'elle soit celle du riche ou du pauvre, de l'accablé ou du puissant ; il apporte aussi, sur le monde congolais, un document plein de tendresse et de lucidité.
Dès sa parution, "un Nègre à Paris" annonçait une ouverture de la conscience africaine sur le monde occidental que Bernard Dadié devait par la suite, enrichir dans "Patron de New York" et "La ville où nul ne meurt".
Le vieux Kokè reçoit un étranger qu'il accueille avec toute la courtoisie qu'exige l'usage. Qu'un homme dans la force de l'âge se déplace en cette période de travaux champêtres, voilà qui intrigue Kokè. Il voudrait bien savoir les raisons de cette présence pour le moins insolite, mais la bienscéance lui interdit de poser des questions précises. L'étranger en tire avantage pour maintenir son hôte dans le doute en se réfugiant derrières des formules sibyllines : " Si l'on voit un oiseau s'envoler de son refuge la nuit, c'est qu'il a touché à quelque chose - ou que quelque chose l'a touché. J'ai décidé d'ôter mes jambes de dessous mon ventre, de chasser l'air sous mes pieds... pour m'aérer un peu l'esprit... quand la bouche parle l'esprit fait le reste ". Il faudra toute l'amitié de Diamory, frère cadet de Kokè, pour arracher à Maso le secret de sa présence et dévoiler la histoire d'un homme issu d'un ménage polygame, victime de l'apathie de son père et exposé aux méchancetés de sa marâtre. L'amitié lui apportera l'apaisement tant attendu, mais il sait que " le plaisir du voyage est dans le retour "
Un grand roman d’apprentissage alliant la douleur violente de l’exil au lyrisme contemplatif de l’errance.
Traduction du portugais (Angola) par Artur Da Costa et Christian Pirlet
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