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En l’opulent personnage de El Hadji Abdou Kader BEYE ce sont les nantis, les nouveaux riches, les « hommes d’affaires », bref la nouvelle bourgeoisie aux dents longues creusant sa place au soleil, qui sert de cible à Ousmane SEMBÈNE. Mais ce puissant quinquagénaire, au soir du mariage avec sa troisième femme, se découvre mystérieusement impuissant. Il a le Xala. Alors commence la passion dérisoire de El Hadji : les amis, tout d’abord compatissants, s’éloignent, goguenards puis méprisants ; la belle-famille, avide, complote ; sa propre famille l’exploite ; les banquiers font la sourde oreille ; les affaires périclitent ; c’est la faillite. Tout cela à cause de ce Xala, de ce sort qui le frappe, châtiment d’une faute ancienne contre les plus pauvres de ses concitoyens. La fin du livre ― moment ultime de cette passion du mauvais riche ―, d’un baroque cruel, a la grandeur sacrilège d’une séquence du cinéaste Luis Buñuel.
Dans la lignée de son précédent roman, Le Mandat, Ousmane SEMBÈNE, avec Xala, témoigne d’une observation aiguë de la société urbaine dans son évolution en Afrique de l’Ouest.
Fils de pêcheur, Sembène Ousmane est né en 1923 en Casamance.
Autodidacte, il a été tour à tour mécanicien, maçon et militaire, puis docker à Marseille. Rentré en Afrique après de nombreux voyages en Europe, il a mené depuis une double activité d'écrivain et de réalisateur de cinéma. Il est décédé le 9 juin 2007 à Dakar.
" Guelwaar décrit le bouleversement qu'entraîne, dans un village, l'inhumation d'un chrétien dans un cimetière musulman.
Guelwaar traite de la honte, de la mendicité et de l'asservissement, dénonce dans une fable inspirée d'un fait divers authentique la corruption et autres maux dont souffre l'Afrique...
Chef de famille, chômeur, pauvre et considéré, Ibrahima Dieng reçoit un providentiel mandat de Paris ; il essaie d'en toucher le montant. D'espoir fou en amères désillusions commencent alors ses tribulations. La grande habileté de Sembène Ousmane a consisté, dans ce récit, à reconstituer un monde à partir du plus modeste des événements.
Éditions J'ai Lu
Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d'Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s'accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d'une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d'exploiteurs du monde politique, économique et religieux.
Ce recueil de nouvelles regroupe des textes inédits en FRANCE (à l'exception de Mashaka elfu moja).Outre le surréel, amitié, amour, tendresse, humour, violence et radioscopie du racisme piégé dominent ces récits.
Dans le Saint-Louis du Sénégal du XIXe siècle, « raparille » du portugais « rapariga » (adolescente), désigne « une petite esclave ».
La destruction par des militaires du village de Wirriyamu dans une colonie portugaise d'Afrique et l'extermination féroce de tous les vieillards, femmes, enfants et bébés qui l'habitent. Ce serait un sujet devenu, hélas, bien rebattu sans le talent exceptionnel de W. Sassine : à la fois par la manière et par la signification profonde, il en fait un grand livre.
Une saison africaine porte un regard lucide sur une Afrique post-indépendante, spoliée et exangue, en proie à des insuffisances structurelles importantes.
À travers l'émouvante histoire de Maïmouna, ce sont deux mondes, deux façons de vivre, deux morales, deux visages de l'Afrique qu'Abdoulaye Sadji, romancier sensible et lucide, dévoile.
La narratrice, Salimatou, qui finit de purger une longue peine de prison, se décide enfin à écrire à son ami d'enfance de toujours, Serge, pour lui avouer les raisons de ce long silence
A la fin du XIXe siècle, quelques familles du canton de Vaud partent s'exiler à Constantine. L'auteur nous entraîne ici dans un suspense psychologique à travers une chronique familiale, franco-helvéto-algérienne....
Le protagoniste essentiel de ce récit est un masque, le grand N'TOMO ; de son absence, de son rapt naît le drame. Ainsi sommes-nous invités, peut-être, à méditer les dimensions d'un autre drame où se jouerait la destinée, c'est-à-dire l'identité négro-africaine.
Dès sa parution, "un Nègre à Paris" annonçait une ouverture de la conscience africaine sur le monde occidental que Bernard Dadié devait par la suite, enrichir dans "Patron de New York" et "La ville où nul ne meurt".
Avec ce premier roman, Alain Rapon rend manifeste sa passion du récit, son désir d'échapper au tragique comme à la carte postale, et de briser la distance entre le vécu et l'écriture, en tentant de nous restituer le langage et le décor d'aujourd'hui.
Ce roman que domine la figure admirable d'un vieil instituteur est aussi celui d'un combat et d'une passion : construire et faire fonctionner une école de village.
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