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![Le zéhéros n'est pas n'importe qui Le zéhéros n'est pas n'importe qui](https://www.presenceafricaine.com/119-home_default/le-zeheros-n-est-pas-n-importe-qui.jpg)
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La mort de Sékou, le PDG, et une phrase de son patron blanc : " Tu n'es pas n'importe qui " métamorphosent le " zéro " qu'était Camara, le narrateur, en zéhéros. Libérant tout son refoulé de colonisé et de musulman conformiste, il se met à transgresser allégrement les tabous : alcool, tabac, sexe, interdits raciaux. De simple secrétaire propulsé au rang de patron associé, il entreprend avec son fils Mori un pèlerinage aux sources en sa ville natale de Kankan pour y recueillir un héritage. Cette errance lui permet de poser un regard neuf, amer et désabusé, sur son pays et de dresser, sous la gouaille et l'humour grinçant, un constat du délabrement politique, économique, social et culturel de la Guinée. A l'instar de Camara, l'auteur, Williams Sassine, s'est métamorphosé, défoulé, dans ce roman picaresque, débridé, cocasse où la veine satirique côtoie l'érotisme et la sensualité. Plus trace ici de la trame dramatique ni du ton soutenu de Wirriyamu ou du Jeune homme de sable. La joyeuse liberté d'allure et de verbe, la verdeur, la truculence, l'humour masquant à peine la colère devant ce pays saccagé : Williams Sassine a fait peau neuve et offre au lecteur incrédule, puis conquis une facette inédite de son talent. Il se propose de suivre avec la même jubilation son " Zéro " mutant vers le " Zéhéros " dans de nouvelles aventures.
Williams Sassine est né en 1944 à Kankan en Guinée, et mort en 1997 à Conakry.
Plus de vingt ans durant, il vécut exilé, enseignant les mathématiques en diverses régions d'Afrique. Rentré au pays après la disparition de Sékou Touré, il tenta de vivre de sa plume, en romancier, nouvelliste, dramaturge (primé et joué plus d'une fois au Festival de Limoges) et en éditorialiste satirique au journal Le Lynx. Le Jeune homme de sable après Saint Monsieur Baly en 1973 et Wirriyamu en 1976 fut suivi de l'Alphabête et du Zéhéros n'est pas n'importe qui, parus aux Editions Présence Africaine.
Ce roman est à la fois un cri de révolte, un chant tendre et une parole d'espoir.
Mémoire d'une peau, livre posthume du regretté Williams Sassine, est un roman flamboyant, émouvant de vérité, à l'humour désespéré et corrosif, servi par une verve étincelante, somptueuse, poétique. Ce récit, par bien des côtés autobiographique, est le testament d'un écrivain majeur, lucide, et généreux.
Ce roman que domine la figure admirable d'un vieil instituteur est aussi celui d'un combat et d'une passion : construire et faire fonctionner une école de village.
La destruction par des militaires du village de Wirriyamu dans une colonie portugaise d'Afrique et l'extermination féroce de tous les vieillards, femmes, enfants et bébés qui l'habitent. Ce serait un sujet devenu, hélas, bien rebattu sans le talent exceptionnel de W. Sassine : à la fois par la manière et par la signification profonde, il en fait un grand livre.
Sous l'orage : d'une part, le poids du passé, l'autorité de la tradition, le prestige des anciens, d'autre part, l'appel de temps nouveaux, l'ouverture et les émois de la jeunesse : la profondeur millénaire de l'Afrique et les horizons stimulants dévoilés par d'autres formes de savoir, ce débat est celui des pères et des fils, et tel est l'orage subi par les peuples africains.
Une nuit, sur le lac, une femme, ses enfants et son fidèle piroguier sont entraînés par les éléments déchaînés dans les eaux où séjournent les dieux : deux monstres marins qu'ils parviennent à vaincre. Les dieux sont morts, les puissances obscures démythifiées. Le jour se lève, splendide, sur un monde qui pleure ses dieux anciens.
Bantouville, capitale coloniale africaine en plein coeur de l'Europe Occidentale Baoulienne, n'a jamais existé - cela va de soi. A la rigueur, pourrait-on l'imaginer comme une extravagante " chambre noire " qui, suite au mariage absurde entre un révélateur périmé et un fixateur hors d'usage, ne saurait produire que des clichés encore plus absurdes. ...
Le peuple d'un pays d'Afrique se tourne vers le pouvoir occulte des ancêtres pour se débarrasser de son dictateur en le transformant en âne. Exclu du monde des humains, le tyran est précipité dans l'univers des bêtes.
Il était une fois - à Médina, dans un quartier moyennement bourgeois de la capitale - un homme qui avait su cristalliser sur lui tous les regards, toutes les amitiés, toutes les envies et toute la considération que confère la possession d'un château, de grandes terres, d'une femme ou d'une voiture de luxe, et cela grâce seulement à sa poubelle.
D’un côté, les dunes du désert mauritanien en ligne d'horizon, les tentes, les chameaux, les razzias…, de l'autre, la ville nouvelle, tentaculaire, menaçante ....
En vingt nouvelles d'un style étincelant, comme autant de roses des sables, Beyrouk nous entraîne dans les dédales fascinants du vécu d'un peuple aux prises avec son nouveau destin.
Il s'agit de la rencontre entre deux hommes : Georges et Pierre. L'un est un être ordinaire et l'autre, un prêtre. Ce que tente ici de réaliser Moussa Konaté, dans son deuxième roman et d'une façon originale, c'est de situer la rencontre, non point au niveau de l'opposition religieuse, mais davantage au niveau de la confrontation mentale...
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