

Chef de famille, chômeur, pauvre et considéré, Ibrahima Dieng reçoit un providentiel mandat de Paris ; il essaie d'en toucher le montant. D'espoir fou en amères désillusions commencent alors ses tribulations. La grande habileté de Sembène Ousmane a consisté, dans ce récit, à reconstituer un monde à partir du plus modeste des événements.
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Chef de famille, chômeur, pauvre et considéré, Ibrahima Dieng reçoit un providentiel mandat de Paris ; il essaie d'en toucher le montant. D'espoir fou en amères désillusions commencent alors ses tribulations. La grande habileté de Sembène Ousmane a consisté, dans ce récit, à reconstituer un monde à partir du plus modeste des événements. Ce monde, c'est le petit peuple africain des villes, à la frontière ambiguë de l'Afrique traditionnelle, et de l'autre, celle de l'administration, de la bureaucratie, de la police, etc. Sembène qui connaît au plus près cette situation de pauvreté et cette ambiguïté en évoque admirablement la présence et la parole, le mouvement et la couleur, le cynisme et l'innocence; lucide, et bienveillant, c'est la vie quotidienne du peuple africain urbain d'aujourd'hui - ce peuple encore démuni et toujours déçu - qu'il donne authentiquement à voir et à comprendre.
Fils de pêcheur, Sembène Ousmane est né en 1923 en Casamance.
Autodidacte, il a été tour à tour mécanicien, maçon et militaire, puis docker à Marseille. Rentré en Afrique après de nombreux voyages en Europe, il a mené depuis une double activité d'écrivain et de réalisateur de cinéma. Il est décédé le 9 juin 2007 à Dakar.
Ce livre m’a beaucoup est bourré d enseignement
Bonh moi j'aime bien se livre .
" Guelwaar décrit le bouleversement qu'entraîne, dans un village, l'inhumation d'un chrétien dans un cimetière musulman.
Guelwaar traite de la honte, de la mendicité et de l'asservissement, dénonce dans une fable inspirée d'un fait divers authentique la corruption et autres maux dont souffre l'Afrique...
Éditions J'ai Lu
Prix européen de l'ADELF 1998-
Stan est chargée par son journal de retrouver et d'interviewer Dormier, un écrivain de talent qui a tout quitté, en pleine gloire, pour partir vivre en Afrique. "Quelle est donc cette terre qui ne laisse personne la quitter indemne?
Ce livre est dominé par Tonton Hannibal-Ideloy Bwakamé Na Sakkadé. Ancien baroudeur devenu Président de la République à la faveur d'un coup d'état, il exerce un pouvoir illimité. A travers ce roman, c'est le problème du pouvoir et du contre-pouvoir qui est posé dans toute son ampleur.
Un grand roman d’apprentissage alliant la douleur violente de l’exil au lyrisme contemplatif de l’errance.
Préface de Werewere Liking
À travers l'émouvante histoire de Maïmouna, ce sont deux mondes, deux façons de vivre, deux morales, deux visages de l'Afrique qu'Abdoulaye Sadji, romancier sensible et lucide, dévoile.
Avec ce premier roman, Alain Rapon rend manifeste sa passion du récit, son désir d'échapper au tragique comme à la carte postale, et de briser la distance entre le vécu et l'écriture, en tentant de nous restituer le langage et le décor d'aujourd'hui.
Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d'Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s'accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d'une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d'exploiteurs du monde politique, économique et religieux.
Au milieu des années cinquante, en période de lutte pour l'indépendance, dans un paisible village du royaume du Maroc, aux portes du désert, Chrétiens, Juifs et Musulmans vivent en bonne intelligence. ...
Sabine Denoblecourt était une jeune femme blanche qu'un secret de famille avait condamnée à une haine implacable de l'homme noir. Mais un jour elle tomba éperdument amoureuse d'un jeune africain.
Ce roman est à la fois un cri de révolte, un chant tendre et une parole d'espoir.
Pourquoi avez-vous fait ça ? pleurnicha l'enfant en prenant le chien mort dans ses bras. Pourquoi avez-vous fait ça ? Il ne voulait pas la manger ! Bien au contraire, il voulait m'aider à la reconstituer. C'était la personne qu'il aimait le plus au monde, c'était sa maîtresse, c'était ma mère. Cela fait deux jours qu'elle est morte, et lorsque nous avons trouvé son corps, à quelques kilomètres d'ici, il lui manquait un bras. Je ne sais par quel mystère il s'est retrouvé sur ce tas d'ordures, mais cela fait deux jours que Pipo et moi cherchons. Vous comprenez, l'âme de ma mère, de plus en plus impatiente, attend au-dessus du corps. Elle m'a accordé jusqu'à demain matin pour lui ramener le morceau manquant faute de quoi, elle s'en irait, emportant dans l'au-delà l'empreinte d'un corps incomplet.
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