Douze pour une coupe KANTE Cheick Oumar

Douze pour une coupe Zoom

Technicien de l'informatique dans une entreprise française, Madi Kondé refuse obstinément depuis vingt ans de rallier son pays, la République du Sahel, et son régime corrompu.

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Technicien de l'informatique dans une entreprise française, Madi Kondé refuse obstinément depuis vingt ans de rallier son pays, la République du Sahel, et son régime corrompu. Mais à l'occasion d'un tournoi sportif, la finale de la Coupe africaine de football qui se dispute au Sahel, Madi est invité avec toute sa famille - sa femme française et ses quatre enfants - à visiter sa terre natale. Reçu avec tous les égards par le président Gomba, Madi se voit en outre proposer un poste important. Mais un " bouillon " de féticheur stoppe prématurément le destin du héros. Ecrit d'une plume alerte, à la manière d'une chronique policière, Douze pour une coupe relate sans emphase ni dramatisation, la gabegie, la corruption et la terreur qui constituent le lot quotidien d'un Etat africain. S'y profile également l'histoire captivante et pleine d'enseignements d'un couple mixte... sans histoires. Enfin, le récit est un reportage truculent sur la fête du ballon rond qui, sous certaines latitudes, fait et défait des révolutions...

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Douze pour une coupe

Douze pour une coupe

De la Guinée, où il est né à Labé en 1948, il s'est exilé pour la première fois en 1970. À l'École Normale Supérieure de Kankan, il avait entamé des études de philosophie et de linguistique.
En Côte d'Ivoire, pendant et après des études de lettres modernes à l'Université de Cocody, il a enseigné l'anglais, le français, l'histoire et la géographie à Abidjan, à Dimbokro, à Lakota et à Grand-Bassam.
En France, c'est à Bordeaux qu'il a appris le journalisme en 1981 pour fonder ensuite et animer de 1985 à 1988 à Conakry une revue trimestrielle sur l'école en Guinée, en Afrique et dans le monde, un peu plus d'un an après la mort du président Sékou Touré, le 26 mars 1984.
De 1988 à 1992 il a dû encore quitter la Guinée pour la Centrafrique où il a enseigné le français à des collégiens et les techniques d'expression à des étudiants en BTS Marketing et Action commerciale.
Il a essayé en vain de reprendre racine en Guinée, notamment en y retournant en 1994 et en 1995 comme consultant pour la création d'un magazine des jeunes puis comme directeur de la rédaction dudit périodique, après un stage à l'hebdomadaire Jeune Afrique à Paris en 1993, et à Bayard Presse en 1994.
Depuis 1992, il vit continuellement en région lyonnaise : à Villefranche-sur-Saône puis à Messimy-sur-Saône.

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