Comptable exemplaire, Adama essuie les malversations d’un collègue et subit un licenciement. Le malheureux père de famille entame alors une course effrénée contre la misère, ennemi tenace qui le pourchasse et s’immisce insidieusement dans son quotidien. Pour survivre, il est balloté au gré de petits « boulots » précaires de la capitale burkinabè. Au cours de ce récit initiatique, le héros se heurte aux maux qui régissent sa société : trafics d’influence, cupidité, gabegie... Sur un rythme enjoué pétri d’ironie et d’humour, Adama ou la force des choses narre les tribulations quotidiennes d'un homme ordinaire aux prises avec les réalités de son époque.
Après des études supérieures en Anglais il s'oriente vers une formation d'interprète traducteur sanctionnée par une Maîtrise en linguistique à Paris. Il présente une thèse de doctorat en Littérature africaine en juin 1995 : « Nouveau roman et roman africain d'expression française. » Fonctionnaire au Ministère des Affaires Etrangères, il a été en poste au siège de l'OUA à Addis Abeba. En 2003, en raison de la crise en Côte d’Ivoire, la BAD s’est temporairement relocalisée à Tunis en Tunisie où il est en poste en ce moment.
Mémoire d'une peau, livre posthume du regretté Williams Sassine, est un roman flamboyant, émouvant de vérité, à l'humour désespéré et corrosif, servi par une verve étincelante, somptueuse, poétique. Ce récit, par bien des côtés autobiographique, est le testament d'un écrivain majeur, lucide, et généreux.
Une réédition qui permet aussi de redécouvrir la beauté d'une écriture réussissant 1'équilibre précaire entre témoignage « choc » et transparence lumineuse des paysages d'enfance.
De Siga qui puise dans ses souvenirs d’enfance pour donner le meilleur de son art à Sakura qui, rongé par le feu de l’ambition, mûrira longtemps sa vengeance sur la vie, toute une galerie de personnages, de scènes, de lieux vous transportent dans un univers kaléidoscopique, tout un pan de nos vies…
Avec ce premier roman, Alain Rapon rend manifeste sa passion du récit, son désir d'échapper au tragique comme à la carte postale, et de briser la distance entre le vécu et l'écriture, en tentant de nous restituer le langage et le décor d'aujourd'hui.
Dans ce roman fragmenté en brefs chapitres ... Anne TIDDIS a recours à la pudeur du merveilleux où l'onirisme et le sacré côtoient le poétique pour que les cris du bestiaire humain contre les fauves de Dieu, deviennent un hymne incantatoire à la vie.
Il était une fois - à Médina, dans un quartier moyennement bourgeois de la capitale - un homme qui avait su cristalliser sur lui tous les regards, toutes les amitiés, toutes les envies et toute la considération que confère la possession d'un château, de grandes terres, d'une femme ou d'une voiture de luxe, et cela grâce seulement à sa poubelle.
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