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Qui est Congo ? Étonnamment, c’est une chèvre : le personnage central et muet de ce roman mené tambour battant avec humour. Les autorités l’envoient, avec tout le bétail du village, dans la capitale pour y être vaccinée. Son propriétaire, l’ancien combattant Moyen-Orient ou 40-45 entreprend de la récupérer, aidé par son fils. Que peut le malheureux Moyen-Orient, vieux et perclus de rhumatismes contre l’État congolais ? Avec une verve qui ne fléchit pas, l’auteur nous raconte cette odyssée peu banale.
Voici une fresque truculente des réalités du terroir congolais, campée dans l’une des plus sombres époques de la République démocratique du Congo. Ses personnages hauts en couleurs ne le cèdent en rien aux contrastes saisissants qu’il dévoile, entre la réalité locale et le projet de société de l’État moderne. Pour dire le moins de la confrontation du vécu quotidien ancré dans la sagesse ancestrale avec certaines exigences de la modernité venue d’ailleurs. Sans doute ne s’agit-il, sur fond de tiraillement de l’être congolais, que d’un roman de la terre rythmé par des traditions immémoriales, des joies de vivre toutes simples, la pratique des valeurs d’hospitalité, de solidarité…
Lomomba EMONGO est né en République Démocratique du Congo. Écrivain et professeur de philosophie, il est l’auteur du roman L’instant d’un soupir, publié aux éditions Présence Africaine en 1984. Il vit au Québec depuis 1996.
EMONGO Lomomba est né le 13 mars 1960 à Katako-Kombe, au Zaïre.
Il est titulaire de plusieurs prix littéraires : pour L'Instant d'un soupir, roman, en 1984 ; Sans adieu, nouvelle, et Kin Kiese, nouvelle, en 1986, Muana-Mayi, roman, en 1988. Actuellement, il prépare un doctorat en philosophie (Faculté catholique de Kinshasa).
L'auteur est assurément le premier d'une nouvelle génération d'auteurs zaïrois qui succède à la génération des pionniers (Lomami Tchibamba, Bolamba...) et à la première vague post-indépendance (Mukala Kadima Nzuii, Mudimbe, Ngal, Ngandu Kashama, Matala Mukadi...).
Le protagoniste essentiel de ce récit est un masque, le grand N'TOMO ; de son absence, de son rapt naît le drame. Ainsi sommes-nous invités, peut-être, à méditer les dimensions d'un autre drame où se jouerait la destinée, c'est-à-dire l'identité négro-africaine.
A la fin du XIXe siècle, quelques familles du canton de Vaud partent s'exiler à Constantine. L'auteur nous entraîne ici dans un suspense psychologique à travers une chronique familiale, franco-helvéto-algérienne....
Faatu, le personnage féminin de ce roman de Cheik Aliou Ndao, n'aurait-elle qu'une existence vouée aux plaisirs interdits, au vice et à la débauche? Dans ce livre, l'auteur scrute la conscience de son personnage et fait du tissu narratif même de son récit la réponse à la question qu'il feint de nous poser... Dès lors, il peut s'adresser directement à son personnage de façon à nous faire entrevoir la nature exacte de son débat intérieur : "Que cherchait Faatu? Que demandait-elle à la vie? Quels comptes avait-elle à régler avec l'existence? Une drôle de sensation l'emportait ce matin vers son passé, ses années de jeunesse à Dakar. Il lui était difficile de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou dialogue conscient avec ce temps-là " Cette façon aiguë, intense d'invoquer le temps, va être à l'origine d'une prise de conscience telle que Faatu, fortune faite, délaisse les voies si envoûtantes des plaisirs mondains pour se mettre à l'écoute d'une voix pathétique, silencieuse et profonde venue de La Mecque. Cheik Aliou Ndao renouvelle à sa manière le thème éternel mais toujours présent du combat entre les exigences de la chair et l'élan de l'Esprit.
Jojo, ancien barman dans un hôtel d'Afrique, et Charlie, un policier corrompu destitué, réussissent un casse pour financer leur voyage vers la FRANCE. Largués d'un cargo au large de Carthagène, ils parviennent en Espagne où un passeur les amènera à Toulouse où ils seront pris en charge par deux aigrefins quoique compatriotes...
Dès sa parution, "un Nègre à Paris" annonçait une ouverture de la conscience africaine sur le monde occidental que Bernard Dadié devait par la suite, enrichir dans "Patron de New York" et "La ville où nul ne meurt".
Son beau livre, Crépuscule des temps anciens, chronique plus que roman, qui couvre trois siècles de l'histoire du Bwamu, jusqu'aux débutes de la colonisation, répond à cette exigence. L'auteur y a mis toute sa conscience et tout son coeur, témoignant de cette ojectivité rare qui consiste, lorsqu'il s'agit de hommes, à se mettre sincèrement à l'écoute.
Il était une fois - à Médina, dans un quartier moyennement bourgeois de la capitale - un homme qui avait su cristalliser sur lui tous les regards, toutes les amitiés, toutes les envies et toute la considération que confère la possession d'un château, de grandes terres, d'une femme ou d'une voiture de luxe, et cela grâce seulement à sa poubelle.
Une saison africaine porte un regard lucide sur une Afrique post-indépendante, spoliée et exangue, en proie à des insuffisances structurelles importantes.
Chef de famille, chômeur, pauvre et considéré, Ibrahima Dieng reçoit un providentiel mandat de Paris ; il essaie d'en toucher le montant. D'espoir fou en amères désillusions commencent alors ses tribulations. La grande habileté de Sembène Ousmane a consisté, dans ce récit, à reconstituer un monde à partir du plus modeste des événements.
Au milieu des années cinquante, en période de lutte pour l'indépendance, dans un paisible village du royaume du Maroc, aux portes du désert, Chrétiens, Juifs et Musulmans vivent en bonne intelligence. ...
Prix Littéraire de l'Afrique Noire 1997- "Ce roman se situe successivement dans l'Afrique et la FRANCE contemporaines... L'auteur nous révèle "l'impasse" dans laquelle se trouve l'Africain, l'homme, qui, entraîné dans un tourbillon de contraintes, se doit, au risque d'être broyé, d'inventer les portes qui lui sont fermées..."
Dans le Saint-Louis du Sénégal du XIXe siècle, « raparille » du portugais « rapariga » (adolescente), désigne « une petite esclave ».
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