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Jo Güstin est une écrivaine, humoriste, parolière et scénariste panafricaine. Le fil conducteur de ses créations se résume dans le triptyque « décolonisation, intersectionnalité, libération ». Empêcheuse de tourner en rond, elle aborde des sujets sensibles tout en faisant « rire, rêver, réfléchir ». Après le tragicomique 9 Histoires lumineuses paru en 2017 chez Présence Africaine, Jo Güstin clôture seize années de vie en France avec Ah Sissi, il faut souffrir pour être française !, un brillant roman dans le roman, à la croisée de l’essai, de l’autobiographie et de la fiction.
Rien n'a vieilli en ces nouvelles de Joseph ZOBEL, car le temps n'entame pas l'essentiel.
La Chorale des mouches c'est l'histoire de Ben, pousse-pousseur de son état. C'est aussi l'histoire d'Elloën-Marcy et des deux Chancelvie.
Le roman se passe à Saint-Louis-du-Sénégal durant l'époque coloniale. Il raconte une courte période de la vie de Nini : sa rencontre avec un Blanc qui lui promet le mariage.
La narratrice, Salimatou, qui finit de purger une longue peine de prison, se décide enfin à écrire à son ami d'enfance de toujours, Serge, pour lui avouer les raisons de ce long silence
Avec ces deux titres, dont la résonance messianique peut surprendre, Aminata Maïga KA révèle des hommes et des femmes aux destins tragiques.
La Voie du salut illustre la puissance -dérisoire- conquise par la femme moderne initiée au monde des affaires et de la politique. Mais à travers le portrait faussement naïf que la petite bonne sérère, Fatou Faye, dresse de ses maîtres opulents, les Cissé, l'auteur flétrit une certaine bourgeoisie africaine dont l'existence, théâtrale, s'épuise en cérémonies vaines et rites stériles. Dans Le Miroir de la vie, Rokhaya et Rabiatou, la mère et la fille, sont victimes de l'immobilisme des traditions et coutumes.
Leur entourage ne parait pas prêt à remettre en cause son attitude séculaire vis-à-vis des problèmes tels le mariage polygamique, la parenté élargie ou la barrière de castes. En dépit de la gravité du sujet, A. M. KA a su trouver un ton délicatement poétique. Son écriture sans aspérité recèle cependant la tension nécessaire pour souligner la progression dramatique des événements.
Pourquoi avez-vous fait ça ? pleurnicha l'enfant en prenant le chien mort dans ses bras. Pourquoi avez-vous fait ça ? Il ne voulait pas la manger ! Bien au contraire, il voulait m'aider à la reconstituer. C'était la personne qu'il aimait le plus au monde, c'était sa maîtresse, c'était ma mère. Cela fait deux jours qu'elle est morte, et lorsque nous avons trouvé son corps, à quelques kilomètres d'ici, il lui manquait un bras. Je ne sais par quel mystère il s'est retrouvé sur ce tas d'ordures, mais cela fait deux jours que Pipo et moi cherchons. Vous comprenez, l'âme de ma mère, de plus en plus impatiente, attend au-dessus du corps. Elle m'a accordé jusqu'à demain matin pour lui ramener le morceau manquant faute de quoi, elle s'en irait, emportant dans l'au-delà l'empreinte d'un corps incomplet.
Quelle fresque admirable ce roman dont le principal décor en est une forteresse, Kalaat, où vivent et meurent des personnages au coeur de granit, foisonnent d'autres, égrenant leurs souvenirs aux vents du désert. Métaphoriquement, elle signifie que tout se délite, même les sentiments les plus puissants. Autour de Kalaat, non loin de la table de Jugurtha, hyènes et chacals rôdent...
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