- Rupture de stock
Livraison partout dans le monde
Port offert en Europe à partir de 30€
Retrait gratuit à Paris
Paiement sécurisé
Le professeur et critique, Pius Ngandu Nkashama, a écrit, un jour, que Paulin Joachim ne se manifestait pas souvent en poésie, pour laquelle il semblait, pourtant, être disposé.
C'est, sans doute, vrai, pour ce qui est de l'écriture, mais la poésie est un comportement, un état constant et quotidien de veille et d'ouverture des sens à l'essence même de la vie. Le poète d'Anti Grâce aurait dû suivre, à la lettre, les conseils de Philippe Soupault, dont il fut, un temps, le secrétaire, qui le mettait en garde contre les ravages du journalisme, cette " esthétique du divers ", ayant été lui-même mis sur la touche du mouvement surréaliste, par son pape, André Breton, pour avoir préféré les vagabondages de ce métier aux séances en vase clos des rêves éveillés.
Mais l'Afrique naissait à l'indépendance, et Paulin Joachim s'est jeté dans le combat neuf de la Liberté à corps et plume perdus. Il y revient, ici, plein d'émotion, pour honorer la mémoire d'amis disparus chers à l'Afrique (Ibrahima Baba Kaké, Basile Kossou, Iwiyé Kala-Lobé) et célébrer la geste africaine à travers les cris de ses grands fils (Aimé Césaire, L. -S. Senghor, L. -G. Damas, J. Rabemananjara, Alioune Diop