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Le professeur et critique, Pius Ngandu Nkashama, a écrit, un jour, que Paulin Joachim ne se manifestait pas souvent en poésie, pour laquelle il semblait, pourtant, être disposé.
C'est, sans doute, vrai, pour ce qui est de l'écriture, mais la poésie est un comportement, un état constant et quotidien de veille et d'ouverture des sens à l'essence même de la vie. Le poète d'Anti Grâce aurait dû suivre, à la lettre, les conseils de Philippe Soupault, dont il fut, un temps, le secrétaire, qui le mettait en garde contre les ravages du journalisme, cette " esthétique du divers ", ayant été lui-même mis sur la touche du mouvement surréaliste, par son pape, André Breton, pour avoir préféré les vagabondages de ce métier aux séances en vase clos des rêves éveillés.
Mais l'Afrique naissait à l'indépendance, et Paulin Joachim s'est jeté dans le combat neuf de la Liberté à corps et plume perdus. Il y revient, ici, plein d'émotion, pour honorer la mémoire d'amis disparus chers à l'Afrique (Ibrahima Baba Kaké, Basile Kossou, Iwiyé Kala-Lobé) et célébrer la geste africaine à travers les cris de ses grands fils (Aimé Césaire, L. -S. Senghor, L. -G. Damas, J. Rabemananjara, Alioune Diop
L'Ordre des Phénomènes, suivi des Feux de la Planète, célèbre dans un climat solaire la femme, songe immortel incarné dans un limon tendre : " Ton corps est le seul éclair qui jaillit Sans que le temps soit à la pluie.
" Et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi, les cheveux dans le vent, ma main petite maintenant dans son poing énorme et la force n'est pas en nous, mais au-dessus de nous, dans une voix qui vrille la nuit et l'audience comme la pénétrance d'une guêpe apocalyptique...
Ce volume reprend dans son état initial le recueil publié par Edouard Glissant en 1961. II contient les poèmes écrits entre 19 et 26 ans, de 1947 et 1954. Le titre et les poèmes sont à l’image du poète.
Préface de Daniel Maximin - Peintures de Joël Nankin
Pierre AMROUCHE, c'est la parole qui atteste, avec une brièveté qui touche de plein fouet, auréolée de cette liberté qui rend la vie à la vie, une poésie de soleil fraternel.
« Je suis un Métis culturel fier de conjuguer l'émotion arabo-berbère et la raison blanche » proclame ce Kabyle « senghorisé ». Derrière une allure discrète et racée, Pierre Amrouche porte en lui, à l'infini, une entaille féminine où se croisent et s'enlacent, des êtres à parenté cachée, toujours à l'écoute des intuitions, d'où qu'elles viennent, de toutes les longitudes et de toutes les latitudes
Dans ce livre que l'auteur dédie à Renée son épouse et à ses deux tantes, il ne chante en fin de compte que la femme-mère, mais surtout la mère première, c'est-à-dire la terre où il est né, son "Kamerun! Kamerun!"
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