Éditions Zulma
Marchons au combat rudement - Textes politiques
ISBN: 9782492182037- Donnez votre avis
Éditions Atlantiques déchaînés
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Jacques Roumain fut à la fois un immense poète, un grand écrivain et un homme engagé de tout son être dans la lutte politique.
Fondateur du Parti communiste haïtien, il lutta jusqu’à son dernier souffle, en tant qu’activiste tout autant qu’en intellectuel, pour la liberté du peuple haïtien contre l’occupation états-unienne (1915-1934), pour la justice sociale, contre tous les impérialisme et tous les fascismes.
Ses analyses et ses appels à la résistance contre toutes les oppressions présentent un double intérêt pour le lecteur d’aujourd’hui : aborder la période des années 30 à travers le regard d’un homme issu d’un pays d’immense culture au carrefour de trois continents et retirer les leçons, au présent, des combats passés d’un guerrier perpétuel pour la dignité et l’agrandissement de l’âme humaine.
Le livre, qui offre une sélection de ses textes les plus importants, les replace dans leur contexte de l’époque et dans le parcours de cet homme-météore dont l’œuvre littéraire ne peut être comprise qu’à l’éclairage de son engagement politique.
Jacques Roumain naît à Port-au-Prince en 1907.
Il part adolescent poursuivre ses études en Europe. De retour en Haïti, sa participation active à l’ébullition littéraire et politique dans un pays sous occupation états-unienne entraîne sa première condamnation à de la prison.
À partir de 1931, il publie ses premières nouvelles puis son premier roman, La Montagne ensorcelée.
En 1934, il participe à la fondation du Parti communiste haïtien et en devient le premier Secrétaire général. Son engagement communiste lui vaut une nouvelle condamnation à 3 ans de prison.
À sa libération, il s’exile en Europe – à Bruxelles puis à Paris où il poursuit des études d’ethnologie et participe à des revues de gauche dont Regards – puis aux États-Unis.
L’alternance politique permet son retour en Haïti en 1941. Il se consacre alors à l’ethnologie et à l’archéologie.
C’est l’année de sa mort qu’il achève son chef d’œuvre de la littérature mondiale : Gouverneurs de la rosée.