Aucun produit
Éditions Hémisphères et Nouvelles Éditions Maisonneuve & Larose
9782377011179
Nouveau produit
Ce produit n'est plus en stock
En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 1 point de fidélité. Votre panier totalisera 1 point pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 0,20 €.
Par une ordonnance du roi Charles X du 17 avril 1825, la France reconnaît l’indépendance de sa colonie de Saint-Domingue. Cette reconnaissance est soumise au paiement, par la république d’Haïti, d’une somme de 150 millions de francs-or destinée à indemniser les colons français qui ont fui la colonie entre 1791 et 1804. Un haut dignitaire français, le baron de Mackau, futur ministre des Colonies de Louis-Philippe, est chargé de remettre cette ordonnance unilatérale du roi de France au président d’Haïti, Jean-Pierre Boyer. À son retour de mission, en septembre 1825, Mackau rédige un rapport : c’est ce document exceptionnel, récemment découvert et jusqu’à présent inédit, qui est au cœur de l’ouvrage.
La publication du rapport Mackau apporte un éclairage de première importance au long débat, souvent très polémique, relatif à la « dette de l’indépendance » imposée à Haïti par l’ancienne métropole. Un débat qui a notamment ressurgi à l’occasion du tragique séisme qui a détruit Port-au-Prince en janvier 2010 et, plus récemment, dans le contexte de la crise politique actuelle en Haïti, sur fond de corruption et de détournement massif de capitaux.
Cette fameuse « dette de l’indépendance haïtienne » est mise en perspective grâce à un appareil critique et aux articles que signent les quatre coauteurs de l’ouvrage.
Marcel Dorigny, historien, professeur honoraire de l’Université de Paris 8, ancien directeur (2005 à 2013) de la revue Dix-Huitième Siècle, actuel membre du comité scientifique de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, auteur de nombreux travaux sur l’abolition de l’esclavage et les origines d’Haïti.
Gusti-Klara Gaillard enseigne à l’École normale supérieure et à l’Université d’État d’Haïti ; historienne et spécialiste des relations financières franco-haïtiennes au XIXe siècle.
Jean-Marie Théodat, géographe (Institut de géographie, Université de Paris 1), ancien enseignant-chercheur à l’Université d’État de Haïti, ancien recteur de l’Université de Limonade.
Jean-Claude Bruffaerts, spécialiste des questions financières et membre de l’Association Haïti Futur, organisatrice du salon annuel du Livre haïtien à Paris.
Présentation de Fritz Jean, économiste, écrivain et ancien gouverneur de la Banque de la République d’Haïti.
Préface de Thomas Piketty, économiste, directeur d’étude à l’EHESS, professeur à l’École d’économie de Paris, notamment auteur du Capital au XXIe siècle.