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Tous les genres littéraires traditionnels du peuple Mbochi,, habitant de la Cuvette congolaise, sont amplement représentés, traduits et commentés dans ce bel ouvrage qui comble ainsi une immense lacune : poèmes-chants relatifs aux phénomènes naturels et astronomiques, à la cosmogonie nationale, aux rites, pouvoirs et magies, à la célébration des jumeaux, à la danse kiebe-kiebe si puissante,. à l'état de maternité, aux travaux champêtres quotidiens et saisonniers, aux danses récréatives si variées, aux amours paysannes, aux élégies des pleureuses, aux divertissements littéraires des enfants, etc. Les contes, proverbes, maximes et devinettes ne sont pas oubliés. Anthologie complète du fonds littéraire d'une société agraire qui enrichit considérablement notre connaissance du patrimoine culturel negro-africain. C'est le premier travail de ce genre et de cette envergure jamais entrepris en République Populaire du Congo. Livre essentiel, d'une composition remarquable, à lire et à posséder, pour découvrir, toujours, en profondeur, la créativité du monde rural africain, si peu connu encore en ses productions littéraires et en son humanisme véritable.
Théophile Mwené Ndzalé Obenga, né à Mbaya, (République du Congo), le 2 février 1936, est égyptologue, linguiste et historien. Avec Cheikh Anta Diop, il défend une vision de l'histoire africaine recentrée sur les préoccupations des chercheurs et intellectuels africains, soucieux de revisiter leur patrimoine (Afrocentricité).
Docteur d’État ès lettres en Sciences Humaines (Sorbonne), il a étudié diverses disciplines : philosophie, linguistique historique comparative, archéologie préhistorique, sciences de l'éducation, égyptologie1. Théophile Obenga a étudié la philosophie à l'université de Bordeaux. Il a fait des études d'histoire au Collège de France, à Paris, et a appris l'égyptologie à Genève. Il a également suivi une formation en sciences de l'éducation à Pittsburgh. Parmi ses professeurs, il y eut Émile Benveniste en linguistique historique, Jean Leclant et Charles Maystre en égyptologie, Rodolphe Kasser en copte, Lionel Balout en paléontologie humaine2. Ancien directeur général du Centre international des civilisations bantu (CICIBA) à Libreville, il est aujourd'hui professeur à la faculté de civilisations africaines à l'université d'État de San Francisco3, qui est un campus de l’université de Californie.
Il dirige Ankh, « revue d’égyptologie et des civilisations africaines » éditée à Paris. Entre autres préoccupations scientifiques, cette revue explore les différentes voies de recherche initiées ou renouvelées par Cheikh Anta Diop, dans une perspective épistémologique replaçant l'Égypte ancienne dans ce qu'il considère comme son « cadre naturel africain » et comme l'une des « civilisations négro-africaines anciennes ».
En 2009, Théophile Obenga apporte publiquement son soutien au président Denis Sassou-Nguesso, candidat à sa réélection à la présidence de la république congolaise.