Aucun produit
Éditions Héliotropismes
9791097210106
Nouveau produit
En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 2 points de fidélité. Votre panier totalisera 2 points pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 0,40 €.
De la Jamaïque à Harlem, de Marseille à Tanger, en passant par Londres, Moscou ou Paris, Claude McKay revient sur les années les plus prolifiques de son parcours d’écrivain (1918-1934). Celles qui ont notamment vu naître Banjo et Romance in Marseille. À contre-courant des mouvements de son époque, son itinéraire et son expérience — ponctués par des rencontres avec Bernard Shaw, Sylvia Pankhurst, Trotski, Lamine Senghor, Max Eastman Charlie Chaplin ou Isadora Duncan — en font un témoin privilégié de l’histoire politique et culturelle de son temps et façonnent une identité diasporique singulière qui influencera plus tard les poètes de la Négritude.
Œuvre complexe et puissante qui retrace l’errance d’un libre-penseur noir dans un monde blanc, Un sacré bout de chemin surprend par la modernité de son discours, mettant en exergue la critique du rejet et du racisme, jamais dupe devant le racisme ordinaire des élites blanches de la gauche européenne ou l’élitisme de l’intelligentsia noire de la Renaissance de Harlem.
Claude McKay est un électron libre, un personnage complexe et fascinant. Voyageur infatigable, il est l’écrivain vagabond et sans frontières de la Renaissance de Harlem. Se décrivant comme poète, il est journaliste à New York et à Londres et coudoie la presse d’extrême gauche ; à Moscou, il joue au porte-parole révolutionnaire sans jamais totalement adhérer au communisme ; Marseille et Tanger consacrent le romancier, McKay s’y faisant le chroniqueur de la question raciale, abordant la place des populations noires sous un angle social et non communautariste. Sa trajectoire singulière en fait un «vagabond avec but» qui interroge la perception des cultures noires dans la société occidentale et préfigure une deuxième partie de XXe siècle marquée par l’exil, l’immigration des populations noires et la décolonisation.