Le Kènèdougou, « pays de la lumière », est le nom du royaume qui, dans les marches historiques de l'ancien empire du Mali, a mené le combat ultime contre l'armée coloniale française.
La toison d'or de la liberté
ISBN: 9782708709836- Donnez votre avis
FORMAT POCHE
Livraison partout dans le monde
Port offert en Europe à partir de 30€
Retrait gratuit à Paris
Paiement sécurisé
Cet ouvrage est un « récit de vie », l’illustration d’une « philosophie du développement par et dans la participation des citoyens des communautés où ils s’expriment ».
L’auteur que le philosophe Souleymane Bachir Diagne, dans la préface, définit comme un « passeur », un « traducteur », nous fait part de sa vaste expérience d’animation rurale et de participation communautaire au Sénégal, au Tchad, à Madagascar, au Niger, au Rwanda, en Guinée Bissau, mais aussi au Cameroun, en Centre Afrique, au Burkina Faso, au Bangladesh, où l’ont conduit ses différentes missions. Témoin attentif et sensible, Roland Colin fait preuve d’un sens aigu de l’histoire en déroulement, et analyse avec perspicacité la conquête de la Toison d’or de la liberté, telle qu’il l’a vécue dans cette Afrique qu’il décrit avec talent.
Roland Colin, d’abord élève de Léopold Sédar Senghor à l’École nationale de la France d’Outre-mer, après trois années passées comme administrateur au Soudan français (expérience relatée dans Kènèdougou, au crépuscule de l’Afrique coloniale, Présence Africaine, 2004), se retrouve affecté au Sénégal, où il vivra huit années cruciales, à des postes-clés : au cabinet du Gouverneur, à celui de Mamadou Dia, premier chef du Gouvernement de l’Autonomie, puis de l’Indépendance.
Acteur-témoin, jouissant de la confiance amicale des deux figures de proue de cette étape historique déterminante, il a vécu successivement la transition coloniale, l’émergence des nouveaux pouvoirs, la lutte contre la « balkanisation », l’éclatement de l’éphémère Fédération du Mali, la politique pionnière d’un « socialisme africain » humaniste, puis, en 1962, la crise et la rupture douloureuse entre Senghor et Dia, les douze années de prison cruelle frappant ce dernier, enfin sa libération au prix d’une longue médiation que lui confient les « frères séparés ».